Ayant commencé à peindre au pinceau sur les murs de Toulouse dans les années 90, Miss Van est considérée comme l’une des plus importantes figures de l’art contemporain urbain international.
Elle réside depuis plusieurs années maintenant à Barcelone et expose régulièrement aux Etats-Unis, en Californie notamment. La richesse picturale de son travail et l’évolution de ses recherches l’a amenée à développer au fil du temps de nombreuses séries qui ont pris forme au fil des ses inspirations.
Au milieu des années 2000, celles que l’on désigne encore comme des poupées commencent à voir leur maquillage couler.
Une fois le masque tombé, les personnages féminins de Miss Van se dévoilent comme l’expression-même de la féminité, entre force et fragilité.
A l’aide de nombreux symboles, l’artiste fait voyager le spectateur à travers différents univers comme par exemple le cirque et la danse. On est confronté à des peintures parfois sombres, parfois très lumineuses, où une femme se tient seule, en groupe, ou accompagnée d’un faon par exemple, ou encore enroulée dans une chevelure sans fin.
Les dernières oeuvres de l’artiste réalisées en Californie sont, elles, empreintes d’inspirations amérindiennes où le rendu des textiles et fourrures vient exacerber la sensualité de ses personnages. On l’a parfois assimilée au courant du Pop Surrealism, mais il faut se rendre à l’évidence, Miss Van est une artiste unique et inclassable. Elle est représentée en France par la Galerie Openspace qui lui a consacré cette année une rétrospective, retraçant quinze ans de peintures.
